Le réseau immobilier de luxe Barnes établit chaque année un classement pour déterminer la ville la plus prisée par les riches en termes d'investissement d'immobilier. Le classement se fait à base de plusieurs critères. Cette année, Paris a perdu sa première place en faveur d'une autre ville qui a gagné 46 places dans le classement en seulement deux ans.
Paris devancée, pourquoi ?
Les résultats de ce classement l'ont donc confirmé, Paris ne fait plus rêver les investisseurs ultra-riches. Elle a été leur destination favorite, comptant 395 000 personnes dont le patrimoine investissable dépasse les 30 millions de dollars, soit 27 millions d'euros en 2022. Cependant, cette préférence n'a été que temporaire, se limitant à une durée d'un an, chutant donc à la cinquième place cette année. « Comme New York et Londres, Paris est une ville historique qui ne s’est pas remise en question d’un point de vue rénovation urbaine », affirme Thibault de Saint-Vincent, président de Barnes.
Par ailleurs, cette tendance peut encore persister quelques mois sur le marché, à cause des Jeux olympique. « Il risque d’être tendu encore quelques mois, Les Jeux olympiques, ça excite, mais ils risquent de ralentir les projets. Les vendeurs rechignent encore pour baisser leurs prix », déclare Richard Tzipine, directeur général de Barnes. De plus, le statut de Paris en tant que ville de luxe, notamment en ce qui concerne le marché immobilier, a été ébranlé par les grèves et les manifestations qu'a vécues la capitale ces derniers temps.
Dubaï, la ville du bling-bling dans l'immobilier prend le relais !
Quasiment en bas du classement, cette ville du faste a fait un sursaut incroyable : 46 places gagnées en seulement deux ans, devançant ainsi la ville Lumière. Le marché de l'immobilier à Dubaï est donc plus florissant que jamais, enregistrant une flambée de 23 % durant l'année précédente. Selon Le Figaro immobilier, un penthouse, situé à 460 mètres du sol avec 2000 m² habitables, y est à vendre pour 180 millions de dirhams des Émirats arabes unis, soit 45 millions d’euros.
L'un des facteurs principaux qui ont en été en faveur de l'émergence de cette ville comme une référence dans le domaine de l'immobilier du luxe est le fait qu'elle ait su « s’émanciper du pétrole et se tourner vers la technologie, la finance et le tourisme », déclare Lorraine Soulier, directrice du développement international de Barnes à Dubaï.
De plus, Dubaï comporte environ 92 % d'expatriés, selon la directrice, qui bénéficient tous d'une exonération fiscale sur le revenu. Il en va de même pour les donations et les successions, ce qui lui a valu l'attribut du paradis fiscal. D'ici à 2024, cette ville compte bien devenir la plus agréable à vivre au monde, un vrai paradis sur terre. Concrètement, pour les entreprises ayant enregistré des bénéfices qui dépassent les 100 000 euros, l'impôt est fixé à 9 %.